Avec l'allongement des études d'infirmiers, les hôpitaux anticipent la pénurie. L'an prochain, il n'y aura pratiquement pas de nouveaux diplômés sur le marché du travail.
« Il y a déjà des postes vacants à remplir », indique Karin Kappens, directrice du département infirmier et paramédical du CHU Brugmann. « Dans la mesure du possible, nous anticiperons les besoins liés à ce concours de circonstances. En effet, l'an prochain, nous aurons moins de candidats belges mais aussi davantage de pensionnés. Il va falloir être créatifs. »
La problématique est la même au CHU Brugmann malgré les 1.000 employés qui composent son département infirmier et paramédical.
Karin Kappens, qui est aussi présidente du collège des directions infirmières du réseau iris, est à l'initiative de la création d'une task force entre hôpitaux pour faire face à cette pénurie.
Interrogée dans le cadre d'un dossier du journal Le Soir, elle exprime aussi sa préoccupation face au défi futur : maintenir une bonne qualité de soins avec moins d’infirmiers sur le marché de l’emploi.
[...]Source : Le Soir (01/08/2018)
Article complet : plus.lesoir.be/170734/article/2018-08-01/comment-les-hopitaux-anticipent-la-penurie-dinfirmiers