La chimiothérapie anti-cancéreuse est un traitement utilisant des médicaments cytostatiques, c'est-à-dire bloquant la division ou la croissance des cellules, principalement celles qui se divisent rapidement, dont font partie les cellules cancéreuses.
Ce traitement est utilisé pour détruire les cellules cancéreuses.
Il peut être utilisé seul, en "consolidation" après
une chirurgie ou en association avec une radiothérapie, afin d'en
potentialiser les effets.
De nombreux patients atteints de cancer ont une ou plusieurs cures de chimiothérapie
pendant leur traitement. Un bilan de contrôle est systématiquement
fait après chaque série de cures.
La plupart des personnes sont accueillies en clinique de jour en ambulatoire, et peuvent rentrer chez elles le soir. Mais certains protocoles nécessitent une hydratation intra-veineuse avant et après la chimiothérapie, et durent de ce fait plusieurs jours. Dans ce cas, le patient est hospitalisé le temps du traitement.
Un traitement par chimiothérapie peut se faire par voie orale avec des gélules, mais est administré dans la grande majorité des cas par voie intra-veineuse. Le médecin a recours à différentes classes de cytostatiques selon le type de cancer diagnostiqué, et pour cette raison les modalités d'administration et les effets secondaires liés au traitement peuvent être très différents.
Une fois le plan de traitement établi, le médecin peut demander des examens complémentaires, comme un électro-cardiogramme et une radiographie pulmonaire, avant de débuter le traitement. Celui-ci consistera généralement en l'injection de deux ou trois produits cytostatiques différents, allant de quelques heures à quelques jours. Les cures sont espacées de une à plusieurs semaines chacunes.
Si le protocole de chimiothérapie établi est étalé sur plusieurs
jours, si le nombres de cures prévues est important,
si les veines du patient sont fragiles ou peu nombreuses au niveau des
bras, ou si la personne le désire, le médecin peut proposer
de placer un port-à-cath, un petit boîtier placé
sous anesthésie
locale sous la peau, au niveau thoracique, et relié à une veine
centrale profonde.
Cet accès veineux permet d'économiser le "capital veineux" de
la personne, lui conférant en plus un maximum de confort et de sécurité pendant
son traitement. De plus, certains protocoles permettent à un patient
ayant un port-à-cath de rentrer chez lui après un jour de traitement
avec une petite pompe, de terminer le traitement à domicile
et de revenir à une date convenue faire retirer sa pompe en clinique
de jour.
En cas d'association chimiothérapie - radiothérapie, une ambulance sera prévue pour faire le transfert jusqu'à l'UZ Brussel ou l'Institut Bordet. Le plan de traitement de radiothérapie sera mis à la connaissance de l'oncologue, qui adaptera les horaires d'administration de la chimiothérapie en fonction des séances de rayons.
Etant donné que tout dépend de l'état de la personne, du type de chimiothérapie et de la dose reçue, il est indéniable que ces traitements comportent plusieurs effets secondaires indésirables :
D'autres effets secondaires peuvent survenir, comme une douleur thoracique, des vertiges, des diarrhées, un fourmillement ou un manque de sensations au bout des doigts, une baisse de l'audition... Il faut en parler au médecin le plus tôt possible si ceux-ci surviennent, afin de mettre en place une surveillance adaptée.