En avril dernier, la toute nouvelle polyclinique «Reine Astrid» a ouvert ses portes au sein de l'Hôpital Militaire de Neder-Over-Heembeek.
«Un millier d’habitations ont récemment été construites à Neder-Over-Heembeek», explique Priam Van Eeckhout, Adjoint au Directeur des opérations et responsable des polycliniques. «La nouvelle polyclinique nous permet de renforcer l’offre de soins de qualité dans le quartier en y palliant le manque de consultations de médecine spécialisée. L’initiative répond à une demande tant de la part de la population locale que des prestataires de soins (médecins généralistes, maisons de repos et de soins…) qui souhaitaient pouvoir aiguiller leurs patients vers un hôpital situé à proximité de leur lieu de vie.»
La création de ces nouvelles consultations bénéficiera également aux militaires du site Reine Astrid, partenaire historique du CHU Brugmann.
L’ouverture de cette polyclinique s’inscrit par ailleurs dans le cadre du développement de l’activité ambulatoire du CHU Brugmann. Elle constitue aussi un «point d'entrée» vers une prise en charge sur les autres sites de l’hôpital. «Si des examens ou soins complémentaires sont nécessaires, nous pouvons orienter les patients vers Horta ou Brien», précise Priam Van Eeckhout.
Concrètement...
La polyclinique Reine Astrid se compose de six «box» de consultation médicale, d’un box «médico-technique», de locaux logistiques et d’un accueil «physique». 14 disciplines sont actuellement proposées aux patients et deux toutes nouvelles consultations sont en préparation (voir encadré). La polyclinique fonctionnera de la sorte jusque fin 2016.
«À la fin de cette phase de test, nous déciderons s’il convient de développer davantage l’activité, de la
maintenir en l’état ou de l’interrompre.»
«À l’heure actuelle, nous observons un très bon
démarrage de la gynécologie et de l’endocrinologie:
les plages de rendez-vous qui leur sont dédiées
chaque semaine sont déjà complètes!», constate
Priam Van Eeckhout. «L’aboutissement d’un projet rassembleur comme celui-ci n’aurait pas été possible
sans l’investissement des équipes médicale, soignante, adminuistrative et logistique. Tous les corps de métier ont fait preuve d’enthousiasme
et de dynamisme.»
Auteur : Aude Dion
Source : Osiris News
(n°
43, juin-août 2016)