L'unité Camille Claudel se définit par son approche biologique, psychothérapeutique et sociale.
La spécificité de l’unité est d’accueillir préférentiellement des patients souffrant de pathologies psychotiques aiguës et chroniques ou de troubles de l’humeur de type bipolaire (en particulier les états schizophréniques décompensés et les patients atteints de détérioration mentale ou de démence). L’unité est dite « fermée ».
Elle est également habilitée à admettre
des personnes placées
sous le régime de la loi du 26 juin 1990 relative à la Protection
de la Personne pour les malades mentaux.
Le suivi social est fondamental dans tous ces cas et le travail thérapeutique
nécessite des relations constantes entre l'équipe de soins, l'entourage
du malade, sa famille, les CPAS et parfois les institutions judiciaires.
Des évaluations multidisciplinaires sont effectuées afin d’instaurer une prise en charge dynamique alliant à la fois psychothérapie, traitement biologique, gestion de la problématique familiale, sociale et psychoéducation.
La spécificité thérapeutique réside également dans la prévention des récidives par la recherche maximale de la compliance du patient au traitement, sa responsabilisation et celle de son entourage.
Dans le but d’une réintégration psychosociale optimale, le suivi post-hospitalier essaie d’utiliser tous les moyens offerts par le réseau extérieur (centres de guidance, centres de santé mentale, etc.).
Un programme de réhabilitation psychiatrique a été initié. Ceci comprend un programme de psychoéducation et d’habiletés sociales s’adressant aux patients et à leur famille.