>>À Brien, l'ancien se mue en nouveau

Site Brien : un desk infirmier mieux configuréSite Brien : déménagementSite BrienSite BrienSite BrienSite Brien : chaque chambre est pourvue d'une salle de bain

Le déménagement des unités de soins a débuté à Brien. La chirurgie a ouvert le bal en novembre, suivie par les unités de médecine et de gériatrie. Les soins intensifs, le quartier opératoire et les urgences fermeront la marche.

La migration des anciennes aux nouvelles unités de soins est sur les rails. Pour rappel, un déménagement a lieu chaque mois. Les patients sont transférés en même temps que les unités concernées, débutant leur journée dans l'ancien bâtiment pour la terminer dans les nouvelles installations.

Des débuts sans couac

"Le déménagement des premières unités s'est déroulé comme prévu", se réjouit Olivier Gendebien, Infirmier chef de service du Département Infirmier et Paramédical. "Nous avions réduit le nombre de nouvelles entrées à dessein. Et tant les patients que le personnel médical et paramédical se sont montrés satisfaits du déroulement des opérations. Le déménagement s'est passé dans le calme et la sérénité. Tout le monde était très zen. Pas de stress inutile ni d'énervement", poursuit-il.
Sans compter le renfort inattendu des autres unités: "Tout le monde a mis la main à la pâte! Les médecins d'autres unités de soins et les anesthésistes sont venus nous aider. C'était très convivial", conclut Olivier Gendebien.

Limiter les risques au maximum

Il faut dire que rien n'a été laissé au hasard. Un déménagement de cette ampleur se prépare! "Tous les intervenants – techniques, logistiques, infirmiers et médicaux – se réunissent au sein du Comité de Transfert d'Activités, le CTA, pour préparer au mieux chaque étape", explique Éric Renière, directeur technique et logistique. Objectif: que tout soit prêt le jour J, des normes de sécurité à la gestion des stocks, en passant par l'information aux familles.
Le timing d'un déménagement par mois n'a pas non plus été choisi par hasard. "La précipitation favoriserait le chaos et les problèmes en cascade", précise Éric Renière. "Prendre le temps nous donne l'occasion d'être à l'écoute des difficultés qui pourraient survenir pendant le déménagement ou les jours suivants."
Tout problème, couac ou malentendu peut d'ailleurs être signalé au comité au cours des deux semaines qui suivent le déménagement.

Pour un mieux, à tout point de vue

La rénovation du site Brien entame maintenant sa dernière ligne droite. Tout devrait être terminé pour septembre 2013. Après les déménagements dans les nouvelles installations, l'ancien bâtiment sera reconditionné pour y développer l'activité ambulatoire et le secteur médico-technique. En ligne de mire: des espaces plus grands, plus aérés, plus attractifs, tant au niveau médical qu'architectural. "En ce qui concerne le personnel médical, les unités de soins seront uniformisées, le desk infirmier sera plus grand et les salles permettant de stocker le matériel médical seront mieux configurées", détaille Éric Renière. "Du côté des patients, les chambres seront plus confortables; chacune d'entre elles sera notamment pourvue d'une salle de bain. Nous espérons que ces nouvelles infrastructures permettront à Brien de d'attirer encore plus de patients. Les bâtiments vieillissants ont tendance à ternir l'image de notre hôpital. Ce travail de rénovation était nécessaire. C'est un nouveau souffle pour Brien", conclut-il.

:: Brien, un site en pleine expansion : les chiffres (pour les 11 premiers mois de 2012) ::
>3.500 admissions (idem pour 2011)
>63.000 passages en ambulatoire (60.600 en 2011)
>4.400 interventions (4.700 en 2011)
>23.100 passages à la garde (22.900 en 2011)
:: Un bâtiment "exemplaire" sur le plan énergétique :: Des économies d'énergie et une plus-value sur le plan environnemental: ce sont les deux bénéfices supplémentaires de la rénovation du site.
>Les nouvelles installations ont été conçues dans une logique d'utilisation rationnelle de l'énergie. "Nous privilégions les sources d'énergie renouvelable et une attention toute particulière a été portée aux systèmes d'isolation et de ventilation", précise Éric Renière, directeur technique et logistique.
>"Nous avons aussi implanté un projet de chaudière et de cogénération commun aux quatre occupants du site: le CPAS de Schaerbeek via la maison de repos La Ceriseraie, le SIAMU, les Mutualités chrétiennes et le CHU Brugmann. La formule permet de créer une synergie entre les quatre partenaires et de réduire les coûts de construction, d'entretien et d'utilisation du système de chauffage."

Auteur : Aude Dion
Source : Osiris News (n° 30, mars-mai 2013)