La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire chronique, caractérisée par une atteinte des articulations vertébrales, à tendance fusionnelle, qui atteint 0,1 à 0,2% de la population générale, deux fois plus les hommes que les femmes, souvent entre 15 et 30 ans. Il y a classiquement des atteintes au niveau sacro-iliaque, au niveau des pieds (talons) et au niveau des yeux (uvéite).
Le diagnostic de cette pathologie est fondé sur certains points :
Si le patient remplit un de ces critères et que la
radio montre une sacroiliite importante, le diagnostic de spondylarthrite
ankylosante est établi.
Les atteintes seront une érosion, puis une ossification de l'os et,
dans les cas avancés, une rigidité invalidante de la colonne
vertébrale.
Au niveau biologique, l'antigène HLA B27 est présent dans 90%
des cas dans cette pathologie (il y a également 6% de "faux positifs" dans
la population générale). Il y a dans cette pathologie un terrain
génétique, peut-être également un facteur environnemental...
Le traitement repose sur les mêmes classes de médicaments que pour la polyarthrite rhumatoïde, mais l'exercice est également à mettre au premier plan. En effet, il aide à préserver la mobilité et à soulager la douleur. Le suivi par un kinésithérapeute et l'apprentissage de mouvements à faire chez soi est donc primordial.
Les buts du traitement sont de soulager les symptômes, préserver la fonction et les attitudes vicieuses (cyphoses), ainsi que d'apprendre à gérer un traitement chronique. Les critères de suivi et de remboursement sont fondés en partie sur le BASDAI, une échelle d'évaluation du handicap et de la douleur du patient.
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