Une étude sur le sommeil menée à l'échelle internationale par la Vrije Universiteit Brussel et le laboratoire du sommeil du CHU Brugman montre que le premier confinement a eu une influence négative sur le sommeil, avec entre autres une multiplication par trois du nombre d'insomnies. Les chercheurs lancent aujourd'hui une deuxième étude de grande ampleur pour vérifier si le deuxième confinement a eu un tel effet et si l'absence de contact sociaux et/ou de câlins entre proches, famille et amis a eu un impact sur la survenance ou la persistance d'insomnies.
Le questionnaire sonde entre autres les habitudes de sommeil, le besoin de contacts physiques, le bien-être mental et la situation familiale des répondants. Il faut compter une dizaine de minutes pour répondre à cette enquête disponible en français et néerlandais.
"Les résultats de la première enquête ont montré que le confinement du printemps 2020 a réellement changé les habitudes de sommeil. On a constaté une augmentation du nombre d'insomnies, en particulier chez les femmes, les travailleurs exerçant des métiers de contact et les patients atteints de Covid-19. Mais d'un autre côté, un petit pourcentage de répondants a affirmé dormir mieux. On a également constaté que l'intensité des troubles diminuait avec l'âge. Avec cette deuxième enquête, nous tâcherons de vérifier si ces troubles persistent, surviennent plus ou moins fréquemment et quelles sont les conséquences du manque de contacts sociaux sur le sommeil", explique le Prof. Olivier Mairesse, psychologue somnologue au CHU Brugmann.
Source : Communiqué de presse de la VUB